Sur la piste du Castor.
Les voilà nos promeneurs du jour, une belle équipe de GPN 1 et 2 accompagnés de deux anciens étudiants de la formation ... La famille GPN Agrotec s'aggrandie ! Cet après-midi là il ne fait pas chaud à l'île de la Table Ronde mais qu'à cela ne tienne ! Chaudement équipé, c'est le moment de sortir les jumelles. Hélas, l'avifaune se fait discrète mais quelques espèces fort sympathiques viennent faire miroiter leur plumage au dessus du vieux Rhône et des lônes. Après quelques traversées de sentier, nous tombons sur les prairies à orchidées où déjà certaines présentent leurs rosettes. Sur les bords d'une des mares, le héron nous a déposé une jolie laissée. Plus loin nous tombons sur une pholiote perforante, terrible champignon mangeur de bois. Nos pieds nous traînent alors jusqu'à la ferme des Loup, du nom des derniers propriétaires. Les grands platanes, a qui bien des personnes doivent la vie pendant la seconde guerre mondiale en se cachant dans leur tronc creux, sont toujours là. C'est là que veillent et trouvent refuge les choucas des tours.
Nous voilà dans la partie la plus sauvage de l'île, celle qui se couvre au printemps d'ail des ours et de papillons. Après une longue marche, la rencontre avec les hérons et les mouettes rieuses, une bonne traversée du bois à suivre les pistes des sangliers, à tomber sur les latrines du blaireau et à enjamber les arbres morts, nous tombons de l'autre côté de l'île, dans le demain de Père Castor. Ce que l'on peut en dire, c'est qu'i ls'agît d'un ouvrier de génie. Son travail est colossale et entre les traces de dents et de pattes, nous avons pu observer la force de cet animal discret mais pouvant atteindre de belles dimensions. Une véritable découverte du site à travers le castor.